L’Institut National Chalimov de Chirurgie et de Transplantologie a nié les informations diffusées et a indiqué qu’en cas de besoin urgent de don de sang, ces messages apparaîtraient d’abord sur son site web officiel et sur ses pages des réseaux sociaux. Des donneurs de sang sont actuellement attendus à Kyiv et à Lviv.
Sur le segment ukrainien des réseaux sociaux, un appel au don de sang à Kyiv pour les soldats ukrainiens blessés est massivement diffusé. Il est rapporté que « 3 ambulances avec nos gars de la ligne de front viennent d’arriver dans la capitale », et que « les besoins en sang du groupe AB Rh- sont très urgents ».
L’Institut National Chalimov de Chirurgie et de Transplantologie a démenti cette urgence, ainsi que toutes les autres informations figurant dans le message viral.
« Cette information n’est pas entièrement vraie. L’Institut dispose d’un service de transfusiologie et de prélèvement systématique de sang de la part des donneurs. Et nous sommes reconnaissants à tous ceux qui donnent leur sang pour les besoins des patients et sauvent des vies. En cas de besoin urgent de don de sang ou d’autres choses (médicaments, vêtements, etc.), les informations pertinentes sont rendues publiques sur le site web officiel et sur nos pages des réseaux sociaux », a déclaré l’Institut sur sa page officielle Facebook.
Le projet DonorUA a également répondu à la propagation de cette fausse information; il a vérifié les informations et noté que le besoin existe, mais que la panique est inutile. « Nous vous demandons de ne pas semer la panique et de ne pas créer de files d’attente », a déclaré DonorUA, en expliquant comment et où devenir un donneur du sang.
Le projet DonorUA a noté également l’importance de la transparence de l’information sur les réseaux sociaux, en rappelant que ce type de courrier indésirable est néfaste dans la mesure où il provoque la panique et fait peser une lourde charge sur les centres de transfusion sanguine. Ce genre d’hystérie masque les messages réellement importants des institutions officielles, qui se perdent derrière la multitude d’informations virales potentiellement dangereuses.
Par le passé, StopFake avait réfuté une fausse information selon laquelle «dans la région de Tcherkassy, le sang donné pour les Forces armées ukrainiennes était prélevé sur des écoliers».