En réalité: Selon la bibliothèque d’annonces de Facebook, les pages du « Private Pryadko Ritual Service in Kyiv » n’ont jamais créé de campagne publicitaire sur les médias sociaux. L’image distribuée montre également des signes d’édition.
Certains médias russes, ainsi que des utilisateurs en ligne font circuler une «capture d’écran» d’une publicité sur Facebook du service rituel «ChP Pryadko» de Kyiv, qui parle d’une « promotion spéciale pour les militaires et leurs familles, » proposant d’acheter deux cercueils et d’en recevoir un troisième en cadeau.
Le discours sur les pertes massives parmi les militaires ukrainiens est diffusé par la propagande russe depuis les premiers jours de la guerre à grande échelle contre l’Ukraine. Cette « publicité » a également été fabriquée dans le même but.
Le Service Funèbre «Pryadko» à Kyiv existe vraiment, mais la société n’a jamais affiché de telle publicité. Selon l’image qui circule en ligne, il s’agit d’une promotion publiée sur Facebook. Mais à l’aide de la bibliothèque publicitaire de Facebook, les journalistes de StopFake ont réussi à constater que la société n’a jamais fait de telle campagne publicitaires sur les pages officielles ni de Facebook ni d’Instagram.
De plus, il n’y a pas non plus d’annonce d’une telle « action » sur d’autres ressources officielles du service rituel.
Il convient de préciser que la photo a été modifiée. StopFake a décidé de détecter si l’image a été retouchée à l’aide de FotoForensic: C’est un site qui vous permet d’analyser une photo afin de savoir si elle a fait l’objet de retouches ou de montages. Il est possible d’effectuer une analyse du niveau d’erreur. Les sections éditées de l’image sont marquées en bleu.
StopFake a réfuté à plusieurs reprises ces infox et manipulations qui reposaient sur des preuves fabriquées comme: «Photofake : Un militaire ukrainien porte un casque avec un slogan nazi «Jedem das Seine», Photofake : photo du bataillon Azov avec «drapeau nazi», Photofake: Les forces armées ukrainiennes ont affiché des panneaux publicitaires avec l’inscription «Maman, je ne veux pas être Moscovite!».