Des journaux en ligne pro-russe comme Strana.ua, Ukraina.ru ou encore ANNA NEWS ont ressorti de vieilles idées reçues sur la langue ukrainienne. L’agence de presse propagandiste ANNA NEWS prétend que l’ukrainisation de la presse «mènera à un échec de l’industrie». Elle stipule aussi que «les médias en ukrainien sont à jeter à la poubelle immédiatement». Selon cette agence, suite à l’adoption de la loi 5670d «Sur l’assurance du fonctionnement de la langue ukrainienne en tant que langue officielle», la presse sera morte et supprimée de fait.

Website screenshot Strana.ua
Website screenshot Anna News
Website screenshot Ukraina.ru

Les journalistes pro-russes citent Aleksey Pogorelov, le membre de l’Association Ukrainienne de médias commerciaux. Mais Aleksey Pogorelov ne s’est pas prononcé contre l’ukrainisation de la presse en tant que telle. Il a critiqué les normes sur la publication en deux langues, ce qui double par ailleurs les frais.

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A leur tour, les représentants de cette association ont proposé deux options possibles pour réglementer la question linguistique dans les médias. Premièrement, la mise en place de quotas progressifs qui augmentent petit à petit. Le Comité de la Rada chargé de la liberté d’expression appuie cette proposition. La seconde option est de résoudre le problème en s’appuyant sur la loi sur la presse en vigueur qui est moins souple, mais qui permet aussi de mettre en place des stratégies pour passer en ukrainien dans avenir proche.