L’Ukraine s’approche de l’adoption d’un régime sans visa avec l’UE. Ainsi, une Commission chargée par le Parlement européen (et la Commission européenne) a approuvé un projet de loi sur la levée des visas pour les Ukrainiens, le 9 mars 2017. Il ne reste que quelques dispositions nécessaires, et les médias russes soulèvent ce sujet de plus en plus souvent en affirmant qu’il s’agit d’une «amusette», d’une «occasion en or pour les prostituées», pour «l’invasion des extrémistes ukrainiens». L’imagination de leur propagande est sans bornes.
StopFake a réfuté déjà un fake affirmant que le régime sans visa avec l’Union Européenne aura un format réduit pour l’Ukraine. RIA Novosti, Moskovskiy komsomolets prétendent que les ukrainiens «espéraient surtout un accès aux emplois de l’UE».
Le journal en ligne Izvestia cite un député communiste tchèque, Zdenek Ondrachek. Ce politicien a déclaré que l’arrivée éventuelle d’extrémistes radicaux ukrainiens provoque pour lui la même inquiétude que la venue de fanatiques islamiques. «Ces radicaux vont quitter le pays dans une plus ou moins brève échéance pour éviter les poursuites judiciaires,» aurait-il dit.
Le journal en ligne Moslovskiy komsomoletz a présenté l’adoption du régime sans visas pour l’Ukraine comme une «occasion pour les prostituées».
La chaîne de télévision Zvezda, appartenant au ministère russe de la Défense, a consacré une émission entière d’un programme «Progress» à une discussion autour d’un «grand mensonge» (il s’agissait de «la coopération entre l’Ukraine et l’UE»). Le présentateur a parlé d’«un bluff», en décrivant le régime sans visas pour les ukrainiens, en soulignant que ce régime ne donne pas de droit au travail, même temporaire.
Komsomolskaya pravda, Vzglyad, Ukraina.ru ont diffusé des articles qui affirment que le régime sans visa prévoit pour l’Ukraine et la Géorgie «l’obligation d’accueillir des réfugiés» ce qui n’est pas prévu en réalité.