Les sites propagandistes russes diffusent une vidéo qui montre un homme portant un uniforme militaire qui s’adresse à ses compatriotes ukrainiens de Transcarpatie. Il annonce qu’il a reçu un ordre de miner les zones frontalières entre l’Ukraine et la Hongrie.
Réalité: Il n’y a aucune information sur l’identité de l’homme que l’on voit dans la vidéo – ni sur son unité d’origine, ni sur son grade, ce qui rend impossible la vérification de ce qu’il dit. Le service de presse du Service national des frontières de l’Ukraine a démenti cette affirmation, soulignant que le faux visait à « perturber la situation. »
« La zone située le long de la rivière Tisa, près des localités de Chop, Beregovoye, Batevo et Vilok, sera bientôt minée », déclare l’homme sur la vidéo.
« C’est pour empêcher les hommes de fuir et éviter la mobilisation ? Ou c’est par peur de l’armée hongroises ? » – commentent les utilisateurs pro-russes.
Le Service national des gardes-frontières d’Ukraine a démenti fermement l’information selon laquelle la frontière avec la Hongrie est en train d’être minée.
« Les réseaux sociaux ainsi que certaines chaînes anonymes sur Telegram ont fait circuler une vidéo affirmant que le minage est effectué pour empêcher les individus ou les troupes hongroises de traverser la frontière. Il convient de préciser que l’information sur le minage de la frontière avec la Hongrie ne correspondent bien évidement pas à la réalité. Il s’agit d’un faux dont l’objectif est de perturber la situation, notamment la relation entre l’Ukraine et la Hongrie. Vérifiez l’exactitude de l’information circulant en ligne. Nous appelons à ne pas relayer d’informations non vérifiées », a précisé le Service national des gardes-frontières ukrainien.
StopFake a précédemment démenti des informations selon lesquelles l’Ukraine serait en train de préparer une loi sur « l’association entre la Pologne et la région de Lviv », « Fake: L’Ukraine se fédéralise » , Infox : Les autorités ukrainiennes vont saisir des parcelles de terrain de citoyens ukrainiens pour les donner à des “mercenaires polonais”.