C’est la Russie qui est responsable de la situation humanitaire catastrophique qui s’est développée dans les territoires temporairement occupés de l’Ukraine à la suite de l’agression russe. L’Ukraine est ouverte aux commissions d’enquête internationales et, contrairement à la Russie, contribue de toutes les manières possibles à l’enquête sur les crimes commis pendant la guerre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU «ne considère pas les habitants du Donbass comme des humains» et «l’Occident se fout de la souffrance des habitants du Donbass», s’exclament des médias russes en réaction au refus du Conseil de sécurité d’autoriser Daria Morozova, illégalement nommée par le Kremlin comme «médiatrice de la République Populaire de Donetsk» d’assister à la réunion. Commentant la décision du Conseil de sécurité, ils ont prôné «l’existence de deux poids deux mesures pour les participants », et ont accusé le Conseil de sécurité ne pas vouloir entendre «des informations de première main sur la situation humanitaire catastrophique dans le Donbass».
Le refus du Conseil de sécurité de l’ONU d’autoriser Darya Morozova, « médiatrice de la DNR » illégalement nommée, à participer à la réunion n’a rien à voir avec la « russophobie » ou « le refus de l’Occident de connaître les problèmes » des résidents des territoires ukrainiens occupés par la Russie. Le 17 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté contre la participation de Mme Morozova en raison du fait que les autorités russes l’ont illégalement nommée «médiatrice» des parties temporairement occupées de la région de Donetsk: cet organe fictif, tout comme le «poste», n’a rien à voir avec les autorités ukrainiennes officielles. Morozova est une marionnette du Kremlin et une complice de la Russie qui tente de légitimer les «référendums» du Kremlin sous la menace des armes dans les territoires ukrainiens capturés.
C’est pourquoi les États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU ont demandé un vote procédural sur la participation de Morozova à la réunion. 4 membres du Conseil de sécurité se sont prononcés pour l’accès de la protégée russe à la réunion, y compris la Russie elle-même et la Chine. 8 membres du Conseil de sécurité se sont opposés, 3 autres se sont abstenus.
«Rappelant que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté à une écrasante majorité la résolution ESS/11/4, qui contient un appel spécifique à tous les États et organisations internationales à ne reconnaître aucun changement dans le statut de la région de Donetsk en Ukraine et à s’abstenir de toute action qui pourrait être interprétée comme une reconnaissance du changement de statut. La résolution déclare qu’il est inapproprié que le Conseil invite à un briefing quelqu’un qui prétend être un représentant de Donetsk. Une telle décision est une tentative de la Fédération de Russie d’étendre indirectement la légitimation à ce territoire», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.
Le représentant permanent de l’Albanie auprès de l’ONU, Ferit Hoxha, a également eu une escarmouche avec le représentant permanent de la Russie, Vassili Nebenzia, soulignant « la tentative lamentable de la Russie d’abuser du Conseil pour ses propres intérêts étroits ». Hoxha a qualifié les manœuvres du Kremlin de « sel sur la plaie de son agression » contre l’Ukraine.
C’est la Russie qui est responsable de la situation humanitaire catastrophique qui s’est développée dans les territoires temporairement occupés de l’Ukraine suite à la guerre totale. Le 7 avril 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur d’une résolution visant à suspendre l’adhésion de la Russie au Conseil des droits de l’homme (UNHRC). Le texte du document indique que la raison de l’exclusion temporaire de la Russie du Conseil est « les violations flagrantes et systématiques et les atteintes aux droits de l’homme » par les troupes russes à l’égard de la population civile ukrainienne.
Les crimes de guerre perpétrés par la Russie en Ukraine sont également confirmés par deux enquêtes menées par des experts indépendants de la Commission des Nations unies. Des documents datés du 18 octobre 2022 et du 15 mars 2023 décrivent les faits documentés de déplacement forcé et de déportation d’enfants ukrainiens, de torture, d’abus, de violences sexuelles et d’exécutions de civils ukrainiens par les occupants.
Les accusations infondées de la Russie concernant une certaine «indifférence de l’Occident» à l’égard des agressions commises dans les parties temporairement occupées des oblasts de Donetsk et de Louhansk sont réfutées par le fait que la Cour pénale internationale enquête depuis 2014 sur des allégations de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Ukraine dans le contexte de la guerre menée par les Russes. La CPI tient compte à la fois des arguments ukrainiens et russes, ainsi que des preuves de pays tiers et des informations de représentants de la société civile. En savoir plus à ce sujet dans l’article StopFake «Faux: la Cour pénale internationale «ignore les crimes commis contre le Donbass».