Les médias russes et de Crimée, toujours illégalement occupée, ont prétendu qu’un congrès international des diasporas ukrainiennes a eu lieu dans la péninsule. Selon la radio et télévision d’État «Krym» (contrôlée par la Russie), «ses participants ont l’intention de mettre en place une collaboration avec la partie des Ukrainiens qui gardent l’esprit constructif». Selon une vidéo de la table ronde, il s’agit de «représentants», comme Vadim Kolesnichenko, ex-député du «Parti des Régions» (pro-Ianoukovytch) qui a fui en Russie pendant les événements de 2014. Participant également, le Premier Vice-Ministre de l’éducation et des sciences de la soi-disant «République Populaire de Donetsk», Mikhail Kuchakov et un journaliste «ukrainien» Rostislav Ishenko, qui écrit pour des médias pro-Kremlin. Les vrais membres des diasporas à l’étranger ont nié toute participation dans un congrès pareil.
L’information au sujet du «congrès» a été diffusé par des médias comme Lenta.ru, Krym.net, «Zvezda», REN TV, Vzglyad, Argumenti i Fakty, Kerch.fm, Pravda.ru, «Voennoe obozrenie» et d’autres.
Selon des publications sur le réseau social Facebook, la «communauté ukrainienne de Crimée» était l’une des organisations représentantes la partie ukrainienne. Précédemment, le site «Krym.Realii» a rapporté que cette organisation était dirigée par Oleg Usik, un député du conseil local du parti russe «Edinaya Rossiya».
Les médias russes ont rapporté que des membres de la diaspora ukrainienne en Pologne ont pris part au congrès. Mais, le président de l’Union des ukrainiens de Pologne, Petro Tyma, a nié cette information. Il a déclaré que personne de la communauté n’est allé à ce soi-disant «congrès». Il a également défini cet événement comme «un exemple de la désinformation typique du Kremlin».
La TV « Krym » (contrôlée par la Russie) affirme que « c’est en Crimée et dans le Donbass que la langue ukrainienne est le mieux protégé». Cette figure de propagande doit constituer, sans doutes, une réponse indirecte aux conclusions de la la Cour de justice internationale de l’ONU. En particulier, en printemps 2017, lorsque la Cour a obligé la Russie de «reprendre les études en langues ukrainienne» en Crimée». La Cour a constaté que les Tatars et les Ukrainiens de Crimée sont opprimés et ne peuvent pas effectuer d’études dans leur langues natales.