L’ex-ministre des transports et de communications de l’Ukraine Eugeniy Chervonenko a déclaré à l’antenne de la chaine prorusse NewsOne que «l’Ukraine fait face à une menace d’effondrement économique en cassant des liens avec la Russie». Les médias russes et les autres ressources de la propagande ont reprit cette déclaration avec enthousiasme. Chervonenko a prétendu que les quotas tarifaires avec l’UE se terminent en janvier. En réalité, c’est loin d’être le cas.
Ukraina.ru, «Zvezda», Antifascist, Gazeta.ru, 5-tv.ru, News-Front, REN TV, Russkaya vesna et les autres médias peu connus ont reprit les déclarations de l’ex-ministre ukrainien. Aucune publication, comme par hasard, ne mentionne pas les causes principaux de la situation économique difficile: l’annéxion de la Crimée et la guerre, causés par la Russie.
Selon le Ministère de la politique agricole de l’Ukraine, le pays a reçu les nouveaux préférences commerciales de la part de l’UE pour le miel, le jus de raisin, les tomates «élaborés», les croupes hordéacés, la farine et l’avoine. Maksim Martynuk, Chef adjoint de Ministère, a rapporté qu’il s’agit de l’intensification de plusieurs autres préférences agréées.
Ainsi que dans 2018 la valeur totale des échanges de l’UE et l’Ukraine a augmenté pour 11,4 % en comparaison avec 2017 et compose 9 milliard de dollars.
L’échange de marchandises entre l’Ukraine et des autres pays augmente constamment, des nouveaux accords commencent à voir le jour. Par exemple, l’échange de marchandise entre l’Ukraine et la Chine au cours de 11 mois de 2018 a été 8,82 milliards de dollars. Cela a dépassé le total de 2017 pour 1,1 milliard de dollars.
Au début de 2019 l’Ukraine a signé un accord de libre-échange avec Israel.
Les représentants de l’UE constatent le rétablissement progressif de l’économie ukrainienne. Par exemple, Valdis Dombrovkis, vice-President de la Commission Européenne, lors de l’entretien avec «Evropeyskaya pravda» a souligné qu’il s’agit de l’accélération de taux de croissance du PIB de 2,5 % de l’année dernière à 3,5 % dans l’année à venir.