Le 19 mai 2016, une présentatrice de la télévision ukrainienne, Karolina Ashion, a écrit un statut sur sa page Facebook, où elle a dit qu’une petite fille a été exclue d’une fête avec des vyshivankas (chemise brodée ukrainienne) en raison de sa couleur de peau. Ashion s’est référée à la publication de la mère de cette fille. La présentatrice a ajouté dans les commentaires une réplique qu’elle aurait reçu par la mère au téléphone.
Cependant, pour quelle raison la petite fille n’a pas pu aller à la fête et de quelle fête précisément s’agit-il, on ne le sait pas.
Néanmoins, cette publication a été reprise par de nombreux médias. Il y avait, par exemple, Lenta.ru, mk.ru, TheRussianTimes, vz.ru, REN-TV, Vesti et d’autres.
Certains journalistes russes ont même «enjolivé» cette histoire, en tournant «la fête des vyshivankas» en «défilé». En plus, on a qualifié cet épisode de « scandale raciste dans le centre de l’Ukraine».
La mère de l’enfant et Karolina Ashion n’ont pas précisé exactement où et qui a fait ce geste indigne. L’un des commentateurs a «expliqué» les mots de la présentatrice comme il le supposait. Les autres followers ont repris cette idée sans vérifier.
Karolina Ashion a indiqué dans les commentaires que la responsable de cet épisode désagréable était une monitrice, d’autres personnes soupçonnent le directeur de l’école où l’enfant fait ses études. La mère et la journaliste ont expliqué le fait qu’elles ne donnaient pas de détails en disant qu’elles ne voulaient pas exposer cette situation à tout le monde. C’est pour elles une question de protection des droits de cette fille, et il ne fallait donc pas poster sa photo sur les réseaux sociaux. Plus tard, Olga Zhalko, la mère de la petite fille métisse, a annoncé que « l’affaire était réglée ». Cependant, elle n’a pas enlevé le post.
Le jour même sur Facebook, grâce aux multiples photos, au moins, on a pu voir que la vyzhyvanka va très bien à tout le monde, peu importe les origines.