Les Ukrainiens votent leurs élections présidentielles «sous la menace des armes et escortés par les forces spéciales», prétendent des médias russes. Selon eux, les forces de l’ordre ont servi «d’instrument pour intimider la population» le jour des élections. Pour faire pression sur la population, l’actuel gouvernement a placé dans les rues «des véhicules blindés et des forces de sécurité», racontent les médias russes.
En réalité, des unités spécialisées de la Police Nationale, du Service de police des frontières et d’autres organes de police étaient en alerte pendant cette période comme il est de mise dans toute société civilisée. En plus, cela était un fait connu avant le début du processus électoral. Le but était d’assurer la sécurité des électeurs sans intervention dans le processus de vote et renforcer les activités antiterroristes, ce qui est particulièrement important compte tenu de tentatives éventuelles de la Russie d’interférer dans l’expression politique des Ukrainiens.
«J’insiste sur les mesures préventives pour éviter les infractions. Il faut impliquer «une police du dialogue». Nous sommes conscients du niveau de menace terroriste, c’est pourquoi il est nécessaire de mettre en oeuvre des mesures de filtrage», a indiqué le vice-ministre du Ministère de l’Intérieur de l’Ukraine, Sergey Yarovoy.
Selon les données du Ministère de l’Intérieur, plus de 135 000 fonctionnaires ont veillé à la sécurité du processus électoral le 31 mars: deux policiers et un sauveteur en service près de chaque bureau de vote. C’est à la commission électorale de prendre une décision sur l’implication de la police en cas de menaces, quelles qu’elles soient. Les «votes sous la menace des armes» ne sont qu’une fantaisie.
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Le Service de police des frontières a également augmenté le nombre de gardes-frontières sur les points de passages depuis la Crimée annexé et la partie du Donbass occupée. Cela a été fait pour accélérer le passage des résidents de Crimée et des habitants des territoires occupés, pour voter, et pas du tout pour les empêcher de venir.