Le site russe Voennoe obizrenie (Revue militaire) a publié cette information le 23 décembre dernier. Les habitants et les médias de allemands seraient s’inquiéteraient des résultats des litiges entre l’Ukraine et la Russie. Il s’agit d’une renonciation des pouvoirs ukrainiens à retourner le crédit de 3 mlrd, lequel devait être remboursé pour la fin 2015.
Cette information a été diffusée par l’édition russe d’ukraina.ru.
L’auteur de l’article s’en référait aux « dernières publications » de trois éditions allemandes – Finanzmarktwelt, Süddeutsche Zeitung, Deutsche Welle mais sans préciser les articles en question.
Un journaliste russe a écrit que « les Allemands sont inquiets » car dans le cas où le tribunal donnerait raison à l’Ukraine et non à la Russie, l’Ukraine pourrait ne pas retourner l’argent prêté par l’Allemagne et le Fond Monétaire International.
L’article stipule également que les médias allemands craignent que la Grèce puisse aussi refuser de payer sa dette aux créditeurs internationaux. «Les grecs donnent un mal de tête aux allemands. La Grèce doit 64,9 milliards d’euros à l’Allemagne », – est t-il écrit dans l’article publié par Revue Militaire.
Grâce aux recherches avancés de Google, on peut retrouver les dernières publications de Finanzmarktwelt, Süddeutsche Zeitung et de la Deutsche Welle à propos des procédures judiciaires financières en cours entre Kiev et Moscou sur les questions du crédit.
Les articles les plus pertinents ont été publiés sur le site de la Deutsche Welle : « Kiev a refusé de rembourser le crédit à Moscou » (18 Décembre), Du Süddeutsche Zeitung, « La Russie accuse l’Ukraine en raison de ses dettes » (9 décembre). Ainsi que dans l’édition en ligne du Finanzmarktwelt qui a fréquemment soulevé ce sujet : le 8 Décembre, le 10 Décembre, le 16 Décembre, le 18 Décembre, le 21 Décembre.
Parmi toutes ces publications la question grecque n’a été mentionnée qu’une seule fois, dans l’article du Finanzmarktwelt du 10 décembre 2015 – « Ukraine : Poutine a annoncé des poursuites judiciaires, Iatseniouk a répondu « nous sommes bien armés ». Les auteurs ont noté que la décision du FMI d’accepter les modifications des règles de crédit a été « la plus étonnante » parce qu’à l’époque de la crise grecque, la position du conseil d’administration du Fond Monétaire était plus rigide. Toutefois, le texte ne fait pas état d’une éventuelle « préoccupation » sur le non-retour de l’argent par le gouvernement grec à l’Allemagne.
En outre, aucun des articles allemands ne mentionnent une quelconque dénonciation de l’Ukraine sur le sujet du paiement de ces dettes à l’Allemagne et au FMI.