La représentation de la Crimée ouvrira ses portes en Union Européenne en 2019. C’est du moins ce que Moskovskiy Komsomoletz, Interfax, Russkaya vesna et d’autres médias peu connus ont rapporté en citant coprésident russe du Ve Forum économique international de Yalta, Andrey Nazarov. La source de toute cette série de publications est le journal «Izvestia», et sa publication du 13 novembre.
Selon Andrey Nazarov, ce centre représentatif russe aurait «un statut de cabinet de lobbying officiel» dans l’Union européenne.
Izvestia cite également un député du parlement belge, Filip Devinter, ainsi que le sénateur honoraire autrichien Gerhard Dörfler comme des européens qui ont soutenu cette initiative.
«Ce sera une base commune pour plusieurs groupes de lobbying. Une fois enregistré, le bureau pourra travailler plus activement sur le territoire de l’Union européenne. Par exemple, il pourra organiser des réunions avec des représentants officiels, ou avoir accès à diverses données statistiques et participer à des réunions de groupes d’experts de l’UE», cite le journal russe Gerhard Dörfler.
Après quelques jours de déclarations semblables, l’Union européenne a démenti ces propos officiellement. David Stulik, attaché de presse auprès de la délégation de l’UE en Ukraine, a dit dans les commentaires pour Krym.Realii: «L’Union européenne soutient pleinement l’indépendance de l’Ukraine, sa souveraineté et son intégrité territoriale. Par conséquent, notre position sur ces questions demeure claire: nous n’avons jamais reconnu, ne reconnaissons et ne reconnaîtrons pas les représentations ou les autorités autoproclamées de la Crimée annexée».
Il convient de préciser que le député du parlement belge Filip Devinter et le sénateur honoraire autrichien Gerhard Dörfler ne sont pas des membres du Parlement européen et ne peuvent donc pas exprimer la position officielle de l’Union européenne.