Les autorités ukrainiennes ne veulent pas récupérer leurs citoyens, capturés par les groupes de militants pro-russes des Républiques autoproclamées. Les médias de propagande diffusent ces communications systématiquement. Le 19 juin, le soi-disant «ministère de la justice de la République Populaire de Donetsk», contrôlé par le Kremlin, a rapporté de nouveau que Kiev n’aurait pas l’intention de libérer ses prisonniers et «a compromis l’opération d’échange de prisonniers». RIA novosti, Ukraina.ru, Regnum et les autres médias moins connus ont relayé cette déclaration du «service de presse» de ce groupe.
Les militants pro-russes prétendent que l’opération d’échange a été prévue pour le 27 juin, mais les autorités ukrainiennes auraient rompu contact avec les «dirigeants» du groupement.
En fait, le 13 juin ont eu lieu des discussions entre le Groupe de Contact Tritéral et la partie ukrainienne, qui a de nouveau souligné que Kiev attend un échange de prisonniers avec les militants. Actuellement, en prison ukrainienne se trouvent 23 russes. Kiev veut échanger ces gens contre ses citoyens.
Selon Iryna Gerashchenko, le représentant de l’Ukraine dans le Groupe de Contact Tritéral sur le règlement pacifique de la situation dans le Donbass, la question des otages ukrainiens (il s’agit de prisonniers politiques du Kremlin et de prisonniers de guerre dans les territoires occupés – ndlr) se révèle cruciale.
Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Pavlo Klimkin a rapporté dans une interview pour www.5.ua le 17 juin, que l’Ukraine espère effectuer un échange de prisonniers pendant de la Coupe du monde 2018, qui a actuellement lieu en Russie. L’Ukraine insiste régulièrement pour obtenir un échange, sur tous les niveaux. Au contraire, c’est la partie russe qui repousse cet événement encore et encore.