La porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a diffusé déjà des fakes et a souvent fait des déclarations manipulatrices. Cette fois-ci, Maria Zakharova a rapporté lors d’un entretien avec «Komsomolskaya pravda» que les événements en Crimée (c’est-à-dire, l’occupation de la Crimée – ndlr) sont un des exemples les plus élevés du fonctionnement de la démocratie».
Ainsi, lors de cette interview, Maria Zakharova a déclaré que: «Personne n’a occupé la Crimée. La Crimée est un cas exceptionnel, une histoire sans précédent. C’est un des exemples les plus élevés de la démocratie». Selon l’interprétation de la porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, «les gens se sont battus pour leurs droits, mais en réponse, ils ont reçu un mépris glacé de la part des autorités de Kiev. Ces autorités ont été obligés de travailler pour résoudre les problèmes de tous leur citoyens. A un moment donné, un autre grand moment – ils ont du faire des choix, qu’ils ont fait».
La substitution des notions au sujet de la Crimée est l’un des principaux procédés des politiciens russes dans la guerre d’information. La communauté internationale ne reconnaît pas les résultats du soi-disant référendum. L’annexion de la Crimée est l’une des raisons pour lesquelles des sanctions sont imposés contre la Russie.
Les organisations internationales n’ont pas réussi à trouver «un exemple de la démocratie» dans le cas de la Crimée. Au contraire, la situation s’aggrave d’années en années après l’annexion. Ainsi, «Amnesty International» a rapporté que la situation des droits de l’Homme s’aggrave constamment en Crimée. Ils ont d’ailleurs fixé des cas de persécution des dissidents en désaccord avec les événements dans la péninsule.
Le Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits de l’Homme de l’OSCE a confirmé l’illégalité des élections en 2016 à la Douma (chambre basse du parlement russe) sur le territoire de la Crimée occupée.
En outre, une organisation publique internationale, «Freedom House», a baptisé ces élections comme «une farce aux dépens des Droits de l’Homme et de la démocratie».