Le chaine de télévision russe Tsargrad a récemment rapporté que l’Ukraine refuse de déterrer les mines plantées dans le Donbass et que la Finlande sera donc obligée de le faire à sa place.
La propagande russe désigne l’Ukraine comme responsable de la mort des militaires et des enfants tués par des mines. Précisement, il s’agirait de dispositifs explosifs interdits, comme des mines antipersonnels et des missiles non-guidés. Cependant, aucune preuve concrète n’a été présentée par ces propagandistes. Au contraire, des sapeurs ukrainiens découvrent systématiquement, lors d’opérations de déminages, non seulement des engins explosifs artisanaux, mais également des missiles «Okhota» («Охота») d’une génération récente, utilisée uniquement par l’armée russe.
L’Ukraine a adhéré à la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel en 2005 et respecte ses obligations en matière d’élimination des engins explosifs depuis 2012. Pendant les combats, la partie ukrainienne se sert de minage dit «civilisé»: ce sont des dispositifs qui sont placées sous contrôle, et tous les faits sont documentés et fixés sur une carte spéciale.
Le Ministère de la Défense de l’Ukraine à publié en 2018 une carte des territoires contaminés par les mines et les débris explosifs pour réduire les menaces.
Il convient de préciser que l’Ukraine n’a jamais refusé de retirer ses mines dans le Donbass. Des mesures de la lutte anti-mine sont menées simultanément par les Forces armées ukrainiennes, le Service des transports et le Service d’urgence national de l’Ukraine. En plus, depuis 2016, des ONG internationales participent au déminage. Parmi elles se trouvent The HALO Trust, un groupe danois de lutte contre les mine (DDG) et la Fondation suisse de la lutte antimines (FSD).
Le ministère finlandais des Affaires étrangères a confirmé qu’ils sont disposés à verser 600 000 euros pour contribuer au déminage humanitaire du Donbass. Le rapport souligne que les mines continuent de poser problème à l’agriculture et la construction d’infrastructure dans de nombreuses régions. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’OTAN et d’autres organisations ont également livré une aide financière au déminage humanitaire au cours de la dernière année. Tout se travail s’effetue en collaboration étroite avec l’Ukraine.