Les médias russes prédisent volontiers un «deuxième Tchernobyl» pour l’Ukraine. En ce moment, l’effondrement de la sphère et la «probabilité des accidents graves» dans les centrales nucléaires ukrainiennes est revenu sert de polémique, à cause des paroles de l’ancien directeur de la centrale nucléaire de Tchenobyl, Mikhail Umanets.
Stopfake a déjà publié un article sur la possibilité d’une nouvelle catastrophe en raison de la transition vers l’utilisation de combustibles nucléaires américains. Mais cette fois-ci, les journalistes russes ont décidé d’ajouter la possibilité d’une nouvelle catastrophe économique. Mais rien n’a été dit sur les nouveaux contrats que l’Ukraine a signé avec des entreprises internationales dans le domaine de l’énergie nucléaire, ainsi que sur la situation réelle du système.
Les médias russes font référence à des experts atomiques qui, en vérité, nient la possibilité d’un «deuxième Tchernobyl». Mikhail Umanets, l’ancien directeur de la centrale nucléaire de Tchenobyl a déclaré lors de la conférence de presse «État de l’énergie nucléaire en Ukraine. Les moyens de résoudre les problèmes»: «N’ayez pas peur d’une possibilité de catastrophe nucléaire. A mon avis, sept barrières de sécurité dans les centrales nucléaires sont les obstacles impénétrables. Sauf, bien sûr, dans le cas de l’utilisation d’une bombe atomique» (à 04:00). La nécessité de développer une stratégie pour la construction de nouvelles centrales en cas de déclassement des unités existantes était aussi un autre thème de la conférence.
Selon les discours des participants de la conférence de presse, l’interruption des unités va provoquer des problèmes graves pour le réseau d’énergie en Ukraine. Russia Today, RIA Novosti Ukraina, REN TV, Rossiyskaya gazeta et les autres médias se sont basé sur ces commentaires.
Tout d’abord, l’affirmation des journalistes que l’Ukraine prolonge l’extension de l’opération des unités sans réparation est un mensonge. L’information sur le site de centrale nucléaire de Zaporizhzhya suggère le contraire. Il a été rapporté que «la station a effectué une énorme quantité de travail en termes de modernisation et de remplacement de l’équipement électrique, de l’automatisation, des systèmes logiciels et matériels de l’unité #2».
En outre, les médias ont affirmé que la société américaine «Westinghouse» s’intéresse à l’Ukraine pour créer un «terrain de l’exécution de tests de leurs équipements, et non pas comme un marché». Prétendument, un investissement a été refusé à Kiev à cause de cela. Dans un même temps, Radio Svoboda rapporte que le ministère de l’Énergie et de l’industrie du charbon a signé un contrat de 260 millions dollars pour le stockage à sec du combustible nucléaire usé lors du voyage des membres du gouvernement ukrainien aux États-Unis. En réalité, la société «Westinghouse» prévoit non seulement d’élargir sa coopération avec l’Ukraine, mais a l’intention de construire une usine pour la fabrication de cartouche de combustibles pour l’énergie nucléaire.
En outre, l’ «Energoatom» ukrainien a signé récemment un contrat avec la société anglo-germano-néerlandaise URENCO pour la fourniture d’uranium enrichi pour la société américanise «Westinghouse». A son tour, cette société américaine a l’intention de produire de cet uranium le combustible nucléaire pour les centrales nucléaires ukrainiennes.