EN vérité : La détention figurant sur la vidéo a eu lieu à Pavlograd, et non à Dnipro. Les forces spéciales du SSU ont arrêté des malfrats locaux qui avaient battu un combattant de la défense ukrainienne, et non des manifestants pro-russes.
Des utilisateurs des réseaux sociaux, ainsi que certains médias, diffusent une vidéo montrant des soldats se comportant brutalement avec quelques personnes lors d’une garde à vue. Des commentaires indiquent qu’il s’agit de l’arrestation à Dnipro de civils qui soutiennent la Russie.
En réalité, la vidéo en question ne mentionne aucun civil de Dnipro qui soutiendrait la Russie. Le maire de Dnipro, Boris Filatov, a déclaré que le SSU avait arrêté des intrus qui terrorisaient des combattants de la défense territoriale et des civils dans une autre ville, à Pavlograd (à 70 km de Dnipro). Boris Filatov a également ajouté qu’il y avait un représentant des « autorités criminelles » locales parmi les détenus.
Un enregistrement des caméras de surveillance montrant l’attaque par un groupe d’hommes d’un soldat ukrainien était apparue sur les réseaux sociaux.
L’agitprop russe (« produit » spécifique de la culture de masse, de la littérature et de l’art d’une société totalitaire, qui se caractérise par: l’engagement politique et idéologique ouvertement en faveur du gouvernement, la vulgarité et l’encouragement à l’abandon de l’esprit critique), pour détourner l’attention des crimes de guerre commise par son armée, se sert régulièrement d’images réelles, en ajoutant des légendes qui comportant de fausses informations. Le cas des vidéod en provenance de Pavlograd ne fait pas exception.
Ainsi, les déclarations selon lesquelles les forces de sécurité ukrainiennes agressent des civils pour des raisons politiques, en empêchant des manifestations pacifiques, ne correspondent pas à la réalité. En même temps, face à l’invasion russe à grande échelle, le Service de sécurité Ukrainien neutralise activement divers réseaux d’agents des agresseurs, ceux qui coopèrent avec l’ennemi.
StopFake avait déjà réfuté les affirmations selon lesquelles le SSU avait miné le stockage de chlore à Pervomaisk , l’Ukraine procédait à des arrestations massives de la population à Kharkiv et bloquait les sorties de la ville.