L’édition russe du site ukraina.ru a publié une information affirmant que le premier président d’Ukraine a proposé d’attribuer une large autonomie de l’État à la Crimée.
Dans le titre, il est mentionné que M. Kravtchouk aurait soi-disant déclaré que selon lui, la Crimée n’est plus ukrainienne. Sa déclaration initiale est tout autre. « Je ne dirais pas qu’il est possible qu’elle retourne en Ukraine et que tout soit comme avant – c’est une tache irréelle, mais la politique doit être changée sur le sujet » (en vidéo à partir de 8:35).
Ses propos étaient donc complètement opposés à ce qui était affirmé par le site russe en question. M. Kravtchouk a juste montré sa crainte que le statut de la Crimée et que les relations avec la Crimée ne puisse jamais être comme avant et que la politique concernant la Crimée devait être retravaillée.
Il faut noter que l’ancien président a proposé d’attribuer l’autonomie à la Crimée, alors que la Crimée avait déjà obtenu cette autonomie, mais selon Kravchuk, la péninsule doit se voir offrir une large autonomie de l’état et ne doit pas être dirigée territorialement. Avec en tête les exemples du Tyrol du Sud en Italie et de Hong Kong.
Autre point intéressant dans le discours de l’ancien président, en 1942, les Allemands du Tyrol du Sud se sont vus proposer de s’installer en Crimée au cours de l’italianisation dans leurs régions par les fascistes locaux et la purification des minorités nationales.